samedi 16 janvier 2016

DES NOUVELLES D'OLÉRON ...




























Savez-vous qu’à Chassiron, des cairns sont

venus agrémenter le paysage ?

Je ne connaissais pas ce mot, que j’aurais

eu plutôt envie d’écrire « kerns », pensant

que son origine était bretonne, un peu

comme les menhirs de Carnac …








Les gens viennent à Chassiron pour les

 photographier … Et comme ils sont souvent

 emportés aux fortes marées, cela incite à en

construire d’autres en passant … Ainsi tout le 

monde s’y met, enfants, parents, photographes …

Je ne sais pas, aujourd’hui, s’il en reste car nous

 avons eu un fort coup de vent ...






"CAIRN" : Le mot est plutôt d'origine montagnarde car élever des cairns est une coûtume visant à signaler les sentiers de montagne.
on trouve beaucoup de cairns sur les chemins de Compostelle.  Les cairns ont remis, souvent, les pèlerins égarés sur le droit chemin ...
Mais, après tout, en Oléron ? - Pourquoi pas ?






lundi 11 janvier 2016

OLERONNADES














OLERONNADES








Michel SAVATIER
Le Croît vif


« -ade : suffixe exprimant l’action,
le résultat de l’action… ; lié à une
base nominale il signifie “chose qui
se compose de”, ex. orangeade ;
il a également une valeur collective,
ex. peuplade ». Alors, Oleron/ades :
ensemble de textes qui nous racontent
Oleron ? Nous sommes au coeur du
sujet avec cette cinquantaine de
textes de Michel Savatier.


Il y a de
tout là-dedans, de tout certes mais
pas n’importe quoi et pas n’importe
comment, il y a du sens…


Pourquoi être tombé d’abord, en feuilletant
l’ouvrage, sur « La mouette », recueil
de mots prégnants sur le temps qui
passe, la mort, saupoudré de subtiles
bribes d’histoire naturelle – mouette
ou goéland ? – ; un raccourci de vie
autour de ces « âmes de nos amours,
qui meurent lorsque se perd leur
souvenir ».


Mais la drôlerie est également au rendez-vous ainsi Gargantua porte-t-il – on lui a tant
prêté – un nom oleronnais (tiens
donc ?)

« C’est en effet du[gargouillement] des vagues dans le
coureau d’Antua que l’on a tiré son
nom » !


Mais ce ne sont pas là les
seuls liens du bon géant avec l’île…
Voilà deux exemples sur cinquante
récits-contes-sotties-rêveries-histoires
à déguster… Ajoutons que dans ces
textes, où le réel lutine avec
l’imaginaire comme la mer avec
la terre de l’île, l’auteur nous donne
de l’intemporel, du cocasse,
du touchant… où se devine sa
tendresse pour son berceau familial :
Oleron – sans « é », comme ce
devrait (peut-)être…









       
                                                         Couverture par Daniel Bergagna








Ouvrage de 253 pages, format 14,5x22 cm,
illustrations en couleurs. Éditions Le Croît vif,
2, ruelle de l’Hospice, 17100 Saintes,
tél. 05 46 97 46 52, mail : info@croitvif.com,
Internet : www.croitvif.com. En librairie, 22 .

(Article paru dans « Le Picton »)